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Pereira prétend, de l’affirmation de l’être

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7 février 2017
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8 février 2017
Published by editeur on 7 février 2017
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  • Actualités-Culture
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  • Antonio Tabucchi
  • Pereira
  • Pereira prétend
  • Pierre-Henry Gomont

Pierre-Henry Gomont adapte le célèbre et poignant roman « Pereira Prétend » de Antonio Tabucchi en bande-dessinée. Une belle surprise et une bonne façon de redécouvrir l’histoire de ce personnage emblématique qu’est le Doutor Pereira.

Journaliste pour un hebdomadaire local, rédacteur en chef de la page culture, Doutor Pereira vit à Lisbonne, pendant une période sombre du Portugal, l’Estado Novo du dictateur António de Oliveira Salazar. C’est un homme veuf, triste et mélancolique. Éternel nostalgique, il vit accroché au souvenir de sa femme décédée très jeune de la tuberculose et ne fait que survoler le présent.

Pereira affirme bien des choses… Il affirme que s’il est un homme de culture, un intellectuel, la politique n’est toutefois pas son affaire. Préférant une vie sans remous et discrète, il se contente de se réfugier dans les souvenirs d’une vie heureuse et se consacre à ses traductions de romans français. Il pense affirmer mais prétend toujours.

Pourtant, il est souvent heurté, dérangé par la réalité oppressante qui l’entoure, où tous s’observent et se surveillent. Où la police terrorise et procède à des arrestations arbitraires dans un silence pesant, accommodant, passif et criminel. Sans se l’admettre, il étouffe. Asthmatique, obèse, il est prisonnier de son corps. Tout comme il est prisonnier de son pays. Sans se l’admettre.

C’est néanmoins sa réflexion intellectuelle, philosophique, qui le mènera à rencontrer le jeune et très engagé Monteiro Rossi. À son contact, il s’éveillera peu à peu et prendra conscience de son mal-être et de l’injustice que tous subissent au Portugal. C’est leur relation amicale et solidaire qui fera renaître chez Pereira de l’empathie pour les autres et pour lui-même.

« Pereira Prétend » est l’histoire d’un homme qui prend peu à peu conscience de soi, de son pouvoir. C’est l’histoire d’un héros ordinaire.

Le lecteur retrouve toute la tension présente dans le roman de l’auteur italien. Les humeurs du protagoniste sont révélées par le trait minutieux du dessinateur, ses réflexions matérialisées par des jeux narratifs propres à la BD. Les couleurs sont suggestives et révèlent l’humeur des personnages et de l’ambiance. On reconnaît la belle Lisbonne, on passe par le mirador de la Graça, par la praça Camões, on attrape le tramway, on se plonge dans la ville. Réalisant un remarquable travail de réadaptation, Pierre-Henry Gomont rend toute la délicatesse et la subtilité à ce personnage créé par Tabucchi il y a de cela 23 ans. Souvenir du passé, son message a toutefois une sonorité toute contemporaine. « Pereira Prétend » est une histoire qui va au-delà de la période racontée et pose chacun d’entre nous face à ses responsabilités.

 Mylène C.

Pereira prétend, Pierre-Henry Gomont, Éditions Sarbacane, 24 €

 

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