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Le Portugal attend désespérément la pluie

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94 % du territoire national est affecté par le manque d’eau : une situation désastreuse qui touche d’abord les agriculteurs, mais qui inquiète l’ensemble de la population.
Dans toutes les localités affectées, les maires tentent de remédier à l’urgence et imposent des restrictions dans l’utilisation de l’eau.

A Redondo, dans le sud du Portugal, la situation est très inquiétante.

En automne, il pleut au Portugal. Normalement. Car en lieu et place des pluies habituellement abondantes d’octobre et novembre, c’est un soleil radieux qui luit sur le pays. Et malgré un passage pluvieux annoncé dans les prochains jours, la situation ne devrait pas s’inverser à court terme. Le niveau « sécheresse extrême » concerne 94 % du territoire.

Déjà en 2016 ces pluies d’automne avaient fait défaut, mais 2017 bat tous les records depuis les premiers relevés pluviométriques en 1931. Et la situation est plus que préoccupante. « C’est une sécheresse effroyable. Les plus âgés n’ont jamais vu ça. L’agriculture est fortement touchée. En cette saison, on fait les semis, ça a un coût élevé et sans pluie, rien ne poussera », déplore Fremelinda Carvalho, maire d’Arronches, une petite ville du haut Alentejo, une sous-région du centre du pays limitrophe de l’Espagne.

Quelque 1 000 personnes dépendent directement de l’agriculture dans sa commune, où l’on cultive du fourrage, de l’avoine et du blé dur, ainsi que des arbres fruitiers. La production d’huile d’olive est compromise : 20 à 25 % de perte chez les agriculteurs qui ont encore de l’eau, mais 70 % chez ceux qui n’en ont plus du tout.

Une situation dramatique

Le barrage de Caia, qui alimente le conseil de Portalgre, où se trouve Arronches, est à 18 % de sa capacité. « On est très inquiets pour l’an prochain, si on perd les semis d’automne », résume Fremelinda Carvalho, également présidente de l’association agricole locale.

À 300 km plus au nord, son confrère de Viseu, une ville de 68 000 habitants, est confronté à une situation dramatique. « Dans notre région, la question de la sécheresse est aggravée par le fait qu’un million de mètres cubes d’eau ont été pompés pour faire face aux incendies de l’été et de l’automne. Cette eau nous fait cruellement défaut maintenant », s’inquiète Almeida Henriques, maire de Viseu.

Le barrage de Fagilde, qui alimente Viseu mais aussi Nelas, Mangualde et une partie de Penalva do Castelo, soit environ 130 000 personnes, est à 8,6 % de sa capacité. Autant dire à sec. Pour empêcher qu’il soit complètement vide, une logistique hors du commun a été mise en place : 52 camions-citernes font des rotations quotidiennes entre le barrage de Aguiera, 50 km plus au sud, et celui de Falgide.

Le coût de l’opération, commencée début novembre, est élevé. La municipalité de Viseu a déjà dépensé 235 000 €. « L’État a débloqué une aide d’urgence de 75 000 € pour la région, ajoute Almeida Henriques. Nous espérons que d’autres fonds suivront rapidement ».

Des consignes bien suivies

Des centaines de villes et villages dans le pays ont pris des mesures de restriction. Y compris Lisbonne, la capitale : l’arrosage des jardins publics y est limité, les fontaines stoppées, les nettoyages de rues suspendus. Partout, les habitants sont invités à restreindre leur consommation. Des consignes bien suivies dans l’ensemble.

Même à l’hôtel Douro Valley proche de Baião, un village pourtant sur le Douro, l’arrosage des jardins est divisé par deux : « Nous ne pouvons pas restreindre la consommation de nos clients. Mais nous devons nous montrer solidaires »explique Luis Mendes l’un des directeurs de l’établissement.

Les pouvoirs publics en viennent à envisager d’appliquer la coupure d’eau totale la nuit : la mesure de la « dernière chance ». « Les effets pervers pourraient être dramatiques, estime le maire de Viseu, président de l’association des municipalités portugaises. Face à la pénurie nocturne, la population stockera davantage. Cela entraînera une surconsommation. Ce n’est pas une solution ! »

En attendant – peut-être – d’en arriver à cette extrémité, les yeux sont rivés sur le ciel. Il faudra quoi qu’il arrive deux mois de pluie quotidienne et abondante pour inverser la situation. Ils ne font pas partie des prévisions météorologiques…

Le Douro.

La terre est désespérément aride dans la province de Soria au Nord de l’Espagne. C’est ici que le Douro prend sa source. A cette période les montagnes alentours devraient être enneigées au lieu de cela les températures avoisinent les 25 degrés. Le Douro qui traverse l’Espagne et le Portugal est à sec sur 60% de son parcours, du jamais vu.

De l’autre côté de la frontière, le fleuve est aussi à sec. Au Portugal, 2017 est l’année la plus chaude depuis 87 ans, 10% du pays est en situation de sécheresse. En plein mois de novembre, le gouvernement portugais vient même de lancer une campagne de sensibilisation à la gestion de l’eau. Certains villages n’ont plus assez de réserve, ils doivent désormais être approvisionnés par camion.

Euronews.com
La-croix.com

 

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