Au Timor Oriental, la commission électorale vient de confirmer ce samedi la victoire attendue de Francisco Guterres, surnommé Lu-Olo, une figure de la résistance armée au voisin indonésien. Celui-ci l’emporte dès le 1er tour avec 57 % des suffrages. Il aura une lourde tâche à la tête de l’Etat dont les réserves de pétrole s’assèchent, et qui doit trouver un accord avec l’Australie sur les lucratifs gisements pétroliers et gaziers.
Avec notre correspondant de retour de Dili, Joël Bronner
L’index encore couvert d’encre et le sourire aux lèvres, quelques instants seulement après avoir déposé son bulletin dans l’urne lundi dernier, le candidat Lu-Olo, 63 ans, anticipait déjà sa victoire qu’il prédisait alors en un seul tour. La réunion, derrière sa candidature, des deux principaux partis politiques du Timor Oriental – le Fretilin et le CNRT – lui aura finalement donné raison.
Au Timor Oriental, le rôle du président est essentiellement protocolaire, mais sa fonction demeure cependant cruciale pour cimenter l’unité du pays. Indépendant depuis 2002, le Timor Oriental, moitié d’île coincée entre l’Indonésie et l’Australie, a pour objectif prioritaire de poursuivre son développement, notamment en tachant de diversifier une économie largement basée sur des ressources pétrolières, amenées à s’épuiser rapidement dans les années à venir.
Un pays dont le principal défi de la prochaine administration, après les élections parlementaires prévues cet été, sera de réinvestir l’argent engrangé par l’exploitation de ressources pétrolières offshore, dans la poursuite du développement de ce jeune État, qui figure parmi les plus pauvres d’Asie.
Indépendant depuis 2002, le Timor Oriental, moitié d’île coincée entre l’Indonésie et l’Australie, a pour objectif prioritaire de poursuivre son développement, notamment en tachant de diversifier une économie largement basée sur des ressources pétrolières, amenées à s’épuiser rapidement dans les années à venir.
Outre l’amélioration du réseau routier et des infrastructures de base, il s’agira notamment pour les autorités du Timor Oriental, de poursuivre un plan de développement stratégique, amorcé en 2011 et censé se déployer jusqu’en 2030. Ce plan prévoit en particulier de mettre l’accent sur l’agriculture, la santé et l’éducation, afin de réduire progressivement les inégalités très fortes, qui sévissent à travers ce pays adolescent d’à peine 15 ans.
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