À LA UNE AUJOURD’HUI : PORTRAIT D’ANDREA MARY 📸

Découvre le portrait d’Andréa, une jeune lusodescendante

Je m’appelle Andréa, j’ai 22 ans et je suis maquilleuse. Je suis née à Paris. Mon père est Français et ma mère est Portugaise. Je parle portugais depuis toujours.

J’avais 17 ans quand je suis venue vivre au Portugal après avoir fait un Bac L. J’ai pris une année sabbatique pour mettre de l’argent de côté pour mes études (environ 3000 € pour une licence dans l’enseignement public au Portugal sans compter les frais de bus, métro, etc), j’en ai aussi profité pour passer le permis. J’ai été acceptée en Linguas Literaturas e Culturas. Mon idée de base était de devenir prof, mais au long de ma première (et dernière) année, je me suis rendu compte que je ne voulais plus du tout travailler dans l’enseignement… J’ai donc quitté mes études à la fin du 2ᵉ semestre pour me concentrer uniquement sur ma passion : le maquillage. À ce moment-là (et pendant toute mon année d’études) je travaillais encore dans une boutique de vêtements. J’ai démissionné pour chercher un emploi dans le domaine de l’esthétique ou du maquillage. La recherche a été courte car 1 mois plus tard j’ai commencé à travailler chez Kiko. À côté de ça, j’ai commencé à faire des prestations de maquillage pour des mariages et autres événements. Pendant 1 an et demi je travaillais donc chez Kiko et à mon compte pendant mon temps libre. J’ai démissionné de chez Kiko en décembre 2019, car sur les 6 derniers mois, il m’était devenu impossible de prendre un jour de repos. J’ai dû prendre une décision quant à quel travail serait prioritaire et le choix a été vite fait : depuis je travaille comme autoentrepreneuse à temps plein.

Je m’inspire dans le domaine du maquillage, de Linda Hallberg par exemple, et de ma mère dans le domaine personnel bien sûr. Au niveau artistique je m’inspire énormément de musiques, séries, films, peintures : en résumé je m’inspire d’autres formes d’art.

J’ai toujours adoré le maquillage, mais je n’avais jamais pensé à me lancer professionnellement. Tout comme j’adore dessiner, mais il est hors de question d’en faire mon travail. La grosse différence est que je suis capable de maquiller “sur demande” alors que de dessiner, pas du tout. À vrai dire je me suis lancée dans le maquillage un peu par dépit. Les carrières artistiques n’étant pas les plus valorisées ni les plus encouragées, je me suis toujours limitée à voir le maquillage comme ni plus ni moins qu’un hobby. Quand j’ai quitté mes études de langues je me suis demandé : “qu’est-ce que j’aime vraiment faire ?” Le maquillage a été tout de suite une évidence malgré les dizaines de découragements de mes proches.

Sur Instagram, j’ai aussi envie de dire que ça a été un grand hasard : j’ai créé un compte maquillage pour m’en servir comme portfolio, puis j’ai découvert le maquillage artistique et mon compte est devenu ma toile à peindre.

Je suis très optimiste par rapport à mon avenir dans le milieu du maquillage. J’ai commencé il y a presque 3 ans et en ce moment je fais un peu de tout : prestations maquillage, clips de musique, courts métrages, cours particuliers, cours en ligne… Et j’adore pouvoir faire un peu de tout. D’autre part je sais que dans l’avenir je pourrai me spécialiser si j’en ai envie.

Son lien avec le Portugal

Le Portugal, la culture et la langue Portugaise ont toujours fait partie de ma vie grâce à ma mère. C’est une part très importante de ma vie. Si je n’avais pas été Lusophone je n’aurais sûrement jamais quitté la France. J’habite à Torres Vedras et je la considère comme étant ma ville préférée. Mais depuis que j’habite au Portugal je fais en sorte de visiter un maximum de régions et je vous garantis que je n’ai jamais été déçue. J’adore le centre du pays, avec ses plages fluviales incroyables. J’aime tout autant le nord.

Un mot en portugais ?

Dedicação. Dévouement en Français. C’est le mot qui décrit le mieux mon parcours.

Un message pour nos lecteurs ?

Faites ce qui vous rend heureux. Autant professionnellement que dans la vie personnelle, faites-en toujours une priorité.