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23 juin 2021À l’occasion de la sortie du film OPÉRATION PORTUGAL, le 23 juin prochain, Cap Magellan a eu l’occasion d’interviewer D’jal qui incarne le personnage principal du film: Hakim un flic de quartier sympathique d’origine marocaine qui doit infiltrer la communauté portugaise pour les besoins d’une enquête.
CM : Comment vous est venue la trame du film OPÉRATION PORTUGAL ?
D’jal: L’idée du film m’est venue il y a quelques années. J’avais déjà en tête d’incarner mon personnage dans une comédie. L’idée de ce flic qui essaie d’infiltrer la communauté portugaise pour les besoins d’une enquête m’est vite venue. Je voulais vraiment raconter deux choses : L’histoire d’Hakim un flic qui porte un costume trop grand pour lui et qui essaie tant bien que mal de faire au mieux et le choc des cultures.
CM : Qu’est ce qui a été le plus difficile dans la réalisation de ce film ?
D’jal: Ce qui nous a vraiment handicapé, c’est le temps. Avec mon équipe de production, nous avons appris que même avec une idée, un excellent producteur comme Marc Missonnier et plein de monde qui soutient tes idées, ce n’est pas suffisant et ça prend du temps. Il y a des composantes qu’on ne maîtrise pas toujours parce qu’il faut trouver un distributeur, une chaîne de télé, le bon producteur, le bon moment pour le tourner etc… Franchement, il a fallu s’armer de patience, mais la fin en vaut la chandelle. Finalement c’est Sony qui a cru en nous et qui a tout mis en place avec Marc pour que le film se fasse. Cerise sur le gâteau, c’est la communauté portugaise qui s’est mobilisée.
CM : Comment avez-vous réussi à mobiliser la communauté portugaise ?
D’jal: Elle s’est mobilisée principalement sur le tournage, car il a, par exemple, fallu arrêter un chantier ce qui coûte extrêmement cher parce qu’ils ont des délais à respecter et en cas de non-respect ils font face à des pénalités. Malgré ces contraintes, un chantier a été arrêté pendant deux mois grâce à la mobilisation de toute la communauté. On nous a vraiment facilité les choses tout le long du film. Un grand merci à eux.
CM : Quel est le message que vous souhaitez faire passer à travers OPÉRATION PORTUGAL ?
D’jal: Il y a plusieurs messages, mais ça reste avant tout un film humoristique, les gens doivent rire, rire de nos différences et se rendre compte que nous ne sommes pas si différents que ça. C’est ce qu’on a voulu mettre en avant à travers cette vie de chantier, de camaraderie et de famille. Les ouvriers sont les Avengers du film, mais ils n’ont pas de pouvoirs juste leur bonne volonté.
CM : Avez-vous une anecdote sur le tournage à nous partager ?
D’jal: L’un de mes plus beaux souvenirs sur le tournage c’est avec “Avó Léna” jouée par Carmen Santos; elle m’a prise dans ses bras et dit qu’elle avait passé un tournage extraordinaire. Je souhaite d’ailleurs faire une deuxième partie pour pouvoir la retrouver et tous les revoir. José, par exemple, m’a fait beaucoup rire, il est incroyable. Ce n’est pas un comédien mais le chef de chantier qui a fait arrêter son chantier pour nous permettre de tourner le film. Pour le remercier, j’ai dit à Frank (le réalisateur Frank Cimière) qu’il fallait absolument lui trouver un rôle. Il est resté avec un plâtre tout le long du film et il ne s’est jamais plaint. Il y avait vraiment un esprit de famille sur le tournage et j’espère que le public le ressentira. C’est réellement un film bon enfant comme on les aime.
CM: Avez-vous des idées pour la suite ?
D’jal: J’ai pas mal d’idées et j’ai tellement envie de revoir toute l’équipe que ça me motive encore plus. C’était plus qu’un film sur la communauté portugaise, c’était un film sur la famille.
CM: Suite à l’avant-première du film, quels ont été les premiers retours ?
D’jal: Ce qui ne trompe pas, c’est les rires ! D’entendre ces rires ça m’a fait chaud au cœur ! Et d’entendre les gens qui sont venus avec des appréhensions, qui s’attendaient à un film sur l’accent, sur les clichés, me dire qu’ils avaient adoré, ça m’a touché.
CM: Dans le film, vous êtes amené à vous exprimer en portugais, le parlez-vous ?
D’jal: Je ne parle pas un mot portugais, Frank a fini par me convaincre qu’il ne fallait pas me doubler et au début, j’étais très sceptique :rires: Vous en pensez quoi ? :rires:
CM: Un mot pour la fin ?
D’jal: J’aimerais juste ajouter que ce n’est pas le film que tout le monde s’imagine. Il faut juste venir avec le cœur ouvert, rempli de rire et d’amour. J’invite tout le monde à y aller, de 7 à 97 ans, avec leurs familles, pour rire et s’amuser. Le film est universel.
Un grand merci à D’jal et à toute l’équipe de Sony !
Claire Pimenta et Karollyne Hubert