Du 15 au 17 septembre
A la Philharmonie de Paris
221 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris

Telle une vigie, Maria João Pires éclaire à nouveau de sa présence le troisième rendez-vous de ces schubertiades, où brillent la célèbre Fantaisie pour piano à quatre mains et le bouleversant Trio n°2, deux sommets du compositeur.

L’extraordinaire moisson de chefs-d’œuvre des derniers mois du compositeur – dont la mort de Beethoven survenue un an avant a peut-être servi de déclencheur – laisse pantois : Quintette à deux violoncelles, Symphonie en ut majeur, Fantaisie pour piano à quatre mains, Klavierstücke, Messe, lieder, ainsi que les trois dernières sonates. Cette Fantaisie reste dans doute l’œuvre la plus aimée de tout le répertoire pour piano à quatre mains. Son début envoûtant n’appartient qu’à son auteur et n’a d’égal que son épisode passionné, d’une ampleur quasi orchestrale. Quant au Trio n° 2, un autre triomphe chambriste, il marque par l’étendue et la richesse de sa gamme émotionnelle.

Coproduction Philharmonie de Paris, Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne

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