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27 mars 2024Marina G est une jeune chanteuse de 34 ans. Depuis mai 2023, elle est de retour dans le monde de la musique après une pause de 10 ans ! Cap Magellan est allée à sa rencontre et elle nous a offert une interview exclusive.
Cap Magellan : Salut Marina ! J’espère que tu vas bien. Je suis contente de pouvoir discuter avec toi aujourd’hui. Avant tout, je voulais raconter une petite anecdote personnelle : je t’ai connue au Festival do Emigrante à Herblay-sur-Seine en 2023. C’est en entendant Liberdade que j’ai voulu en savoir plus ! Comment as-tu vécu cette expérience ?
Marina G : C’était dingue ! Je venais tout juste de reprendre la musique et de sortir Liberdade en mai, donc moins d’un mois avant. Lorsque Hugo, mon manager, m’a dit qu’il avait été contacté pour que je chante au festival, on ne connaissait pas encore l’ampleur de cet événement, vu que c’était la première édition ! Quand je suis montée sur scène, j’avais au moins 40 000 personnes devant moi.
Cap Magellan : Tu devais avoir une grosse pression, d’autant plus qu’il y avait de gros artistes ! Tu avais accès aux loges pour les voir ?
Marina G : Alors non. Je pense que cette année cela va être amélioré, mais c’était leur première édition, c’était la première fois qu’ils faisaient ça, donc il y a eu quelques problèmes au niveau des loges. Nous avons quand même pu nous débrouiller et tout s’est très bien passé ! J’ai pu rencontrer Soraia Ramos tout de même, qui est une personne extrêmement gentille, qui m’a donnée beaucoup de force ! En plus, c’était une période étrange pour moi. J’ai eu le décès de ma grand-mère au mois de mai et c’était une personne très importante pour moi. C’est aussi grâce à elle que j’ai fait de la musique : elle me chantait beaucoup de chansons portugaises quand j’étais petite, même pour m’endormir d’après ce que me raconte ma mère ! C’était son rêve que je passe à la télé et qu’elle puisse me voir. Je me suis motivée grâce à elle. Sur scène je ne pensais qu’à ça.
Cap Magellan : Ton single Liberdade avec Digeo Coronas est sorti le 26 mai 2023. Cela a été et c’est toujours un carton !
Marina G : Oui et d’ailleurs j’ai encore plus de retour aujourd’hui qu’au moment de la sortie du titre ! En allant à la danse folklorique, j’ai rencontré encore des personnes qui me reconnaissaient, etc.
Cap Magellan : Est-ce que cela t’a ouvert des opportunités de scènes, au-delà du Festival do Emigrante ?
Marina G : J’ai enchaîné quelques soirées avec David Moka. J’ai quelques dates à venir ! Je te les communiquerai lorsque tout sera officiel et validé. J’aimerais beaucoup refaire le Festival do Emigrante aussi !
Cap Magellan : Comment as-tu rencontré Diego Coronas ?
Marina G : C’est plutôt mon manager qui le connaissait. Il lui a envoyé la musique Liberdade et Diego a répondu qu’il adorait ! C’est une musique qui reste dans la tête et il a absolument voulu faire un featuring avec moi dessus. Nous nous sommes rencontrés et tout s’est fait en une semaine !
Cap Magellan : Pourquoi avoir choisi de chanter en portugais ?
Marina G : Je suis fière de mes origines ! J’ai vraiment grandi dans l’univers portugais : j’ai fait de la danse folklorique, j’animais les bals quand j’étais petite, etc. Mon père m’a donné mon premier piano lorsque j’avais 11 ans. Dès 14 ou 15 ans, j’animais déjà les bals à la maison avec toute ma famille ! Je jouais, je chantais, ils dansaient… J’ai vraiment grandi dans cette culture.
Cap Magellan : Vendredi 23 février est sorti De ti, ton dernier single. Cette fois tu chantes seule. Pourquoi ?
Marina G : J’avais envie de sortir un titre à moi. C’est une chanson qui me tenait à cœur, parce que je l’ai écrite pour une amie à moi. C’était son histoire et j’ai tenu à la raconter. J’en ai fait un très beau clip au Portugal. Elle l’a adoré ! C’est un projet sur lequel je voulais être seule.
Cap Magellan : Comment s’est passé le tournage ?
Marina G : C’était super ! Il y a eu des choses décidées à la dernière minute. Pour le clip de Liberdade, tout était calé à la minute près ! Mais là… Étant donné que nous tournions au mois d’août au Portugal, tout le monde était en vacances, donc nous avons eu des désistements de dernière minute. Le garçon qui joue avec moi, nous l’avons trouvé trois jours avant le clip par exemple. Plusieurs amis ont participé, nous ont prêté leur villa, So Luna a prêté son bar, etc. Finalement, tout s’est plutôt bien passé !
Cap Magellan : Tu travailles sur un album ?
Marina G : Dans un premier temps, nous allons partir sur un EP de 6 titres, ensuite nous verrons. Pour l’instant, j’essaye de sortir un son par mois. J’espère m’y tenir ! Pour la date, je tiendrai informé sur les réseaux sociaux.
Cap Magellan : Pour finir, ma question signature : est-ce que tu as un message pour les jeunes lusodescendants ?
Marina G : Il ne faut jamais se décourager dans la vie. Il faut croire en ses rêves et ne jamais rien lâcher. Que vous ayez 18, 20, 30 ou 40 ans, il faut toujours foncer pour réaliser ses rêves. C’est ce que je fais et je le conseille vraiment, parce qu’on a qu’une vie et il faut la vivre à fond !
Cap Magellan : Merci Marina ! J’ai hâte d’écouter les prochaines musiques.
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Interview réalisée par Julie Carvalho,
de Os Cadernos da Julie.