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6 décembre 2019Le 18 octobre 2019, l’ADEPBA, représentée par son président, était invitée à participer au colloque organisé en Sorbonne à l’occasion du centenaire de l’enseignement du portugais dans l’université française.
“La réforme du bac avait motivé un courrier au ministre qui attirait son attention sur le fait qu’elle mettrait en cause l’avenir de l’enseignement du portugais.”
Après avoir rapidement montré combien, depuis déjà 46 ans révolus, l’action de l’ADEPBA en faveur du développement et de la défense de l’enseignement du portugais est constante, le président consacrait l’essentiel de sa déclaration aux initiatives les plus récentes de l’association.
La réforme du bac avait motivé un courrier au ministre qui attirait son attention sur le fait qu’elle mettrait en cause l’avenir de l’enseignement du portugais de deux manières : 1) en empêchant la permutation des langues au bac, ce qui mettait à mal la LVC puisque bien des élèves la choisissaient dans l’espoir de l’inverser au moment des inscription au bac, 2) en excluant le portugais de la liste des enseignements de spécialité en LLCE. Avec cette lettre, l’ADEPBA avait aussi alerté diverses autorités diplomatiques, politiques, portugaises et françaises, divers élus locaux, nombre de médias et différentes personnalités, écrivains ou journalistes, et une pétition avait recueilli 5700 signatures. D’une manière ou d’une autre, cela s’est traduit par une prise de conscience qui a conduit, par exemple – sans oublier l’action de la coordination de l’enseignement de l’ambassade – à une réunion organisée par monsieur l’ambassadeur du Portugal au cours de laquelle l’ambassadeur a souligné le rôle moteur de l’ADEBA. Comme résultante ultime de cet aspect, la création d’une Commission d’Accompagnement de l’enseignement du portugais en France a été décidée, dont notre association fait partie.
Après ces démarches, on apprenait que la langue de spécialité serait proposée à titre expérimental et pour une durée de deux ans dans un établissement de la région parisienne et en Guyane. On apprenait encore que la permutation des langues avait été annoncée par les IPR lors de réunions d’information.
Ce dernier point motivait un nouveau courrier au ministère, en date du 28 octobre, dans lequel l’ADEPBA relayait l’inquiétude de nombreux collègues quant à la situation et à la pérennité même de la LVC, beaucoup se demandant si la baisse des effectifs constatée, dans toutes les langues, n’aurait pas partie liée à cette question de la permutabilité. Sans compter que les chefs d’établissements se réfugient derrière l’absence de supports officiels leur permettant de répondre dans un même sens positif. Nous demandions donc au ministre de préciser la parole officielle sur cette question.
Ce courrier demandait aussi une réévaluation de la LVC en lui accordant un coefficient 2, comme cela a été fait pour le Latin et le Grec, ce que l’ADEPBA avait déjà demandé. Cela valoriserait l’effort des élèves qui prennent la peine de suivre les 3 heures hebdomadaires de LVC et ce serait là aussi un geste envers les langues autres que l’anglais, puisque le ministère ne cesse de répéter qu’il soutient la diversité des langues en général et notamment l’enseignement du portugais comme semble le démontrer l’augmentation des postes aux concours de recrutement, ce dont il faut se réjouir, mais le nombre des contractuels est considérable et les futurs départs à la retraite nombreux…
Christophe Gonzalez, – Cap Magellan 294°
Président de l’ADEPBA