O contingente dos 7% : Balanço de 4 anos de acompanhamento personalizado e Contribuições para a efectividade do programa
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30 septembre 2022Toutes les infos sur le Quota 7% / Todas as informações sobre o Contigente dos 7%
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Bilan de 4 années d’accompagnement personnalisé et contributions pour rendre le programme effectif.
Le 11 septembre dernier, les résultats de la 1e phase du concours d’accès à l’Enseignement Supérieur Portugais pour l’année universitaire 2022-2023 ont été publiés. Sur les 3800 places du quota d’émigrants, seules 484 ont été occupées, soit à peine 12,7%. Au cours des six derniers mois, j’ai accompagné 30 candidatures à ce quota, dans le cadre d’un programme de soutien mis en œuvre par Cap Magellan. Cette expérience m’a donné la possibilité de comprendre certains des défis inhérents à ce programme, que je vais maintenant résumer.
Des exigences bureaucratiques
Le premier obstacle majeur du programme réside sans aucun doute dans ses exigences bureaucratiques. Afin de prouver son statut d’émigrant et d’effectuer les équivalences nécessaires, le candidat doit s’adresser à différentes entités tant en France comme au Portugal (Consulat, Cour d’Appel, Lycée portugais, Gabinetes de Acesso ao Ensino Superior). Compte tenu du grand nombre de places destinées aux 7%, l’idéal serait un réel investissement dans la simplification institutionnelle du processus, par exemple en créant un bureau centralisé et spécialisé qui, pendant les mois de juin et juillet, ne s’occuperait que légalement de toute la documentation relative aux quotas.
Les équivalence de notes
La deuxième situation qui peut effectivement diminuer le succès des candidats du contingent d’émigrants est la formule d’équivalence de notes utilisée par la CNAES (Comissão Nacional de Acesso ao Ensino Superior), qui dans la conversion, diminue de quelques dixièmes, les notes des examens nationaux français à utiliser comme examens d’entrée. Considérant que le système de classification français est vigésimal, comme le système d’enseignement secondaire portugais, nous pensons que les candidats émigrants devraient pouvoir se présenter avec leurs notes originales.
Les « vagas autónomas »
Je garde le problème le plus complexe et le plus important pour la fin. Au cours des années scolaires 2019-2020 et 2020-2021, en raison de la pandémie de Covid-19, le ministère de l’Éducation nationale en France a décidé de ne pas mettre en place les examens nationaux du BAC. Ainsi, les candidats émigrants ne disposaient pas d’un examen national pouvant servir d’équivalence aux examens d’entrée spécifiques au Portugal, et ne pouvaient donc pas postuler à l’enseignement supérieur portugais par le biais du quota de 7%. L’État portugais a alors créé les « vagas autónomas » pour tous les candidats qui n’ont pas passé d’examens nationaux dans le pays où ils ont été scolarisés. Par conséquent, tous les candidats français d’origine portugaise ayant terminé leurs études secondaires au cours de ces années seraient réorientés vers ce nouveau quota. Pour obtenir une place dans ce quota, le candidat devra présenter une note égale à celle du dernier candidat entré par ce régime au cours des trois dernières années. Au lieu de se voir garantir 7 % des places vacantes à égalité avec les candidats de la même année, le candidat émigrant doit alors se mesurer à une sélection historique, logiquement beaucoup plus restrictive. Nous proposons donc la promotion d’une formule qui peut, en termes d’équité, se rapprocher des possibilités de succès de la règle originale du quota d’émigrants.
Malgré les difficultés, le contingent d’émigrants progresse
Malgré ces défis, je voudrais terminer avec quelques observations optimistes. Il est important de souligner que, même si ce n’est pas du tout un résultat satisfaisant, statistiquement, le contingent d’émigrants progresse. Cette année, le nombre de Lusodescendants acceptés a augmenté de 16%. Dans une autre perspective, nous ne pouvons en aucun cas oublier les caractéristiques exceptionnelles d’un programme comme celui-ci qui, d’une part, constitue une opportunité qui définit une situation de privilège et, d’autre part, prouve l’existence d’une volonté politique des dirigeants portugais de maintenir et de vitaliser les liens avec la communauté émigrée. Il est donc essentiel que tous les acteurs impliqués et qui croient de bonne foi en ce projet (Associations d’émigrants ; Gouvernement portugais ; DGES ; CNAES ; Autorités consulaires) puissent dialoguer, en faisant croître ce contingent, en le transformant en un atout national efficace, qui ne se contente pas de quelques généreuses mais chimériques 3800 places. Dans ce sens, nous rappelons tout le travail de Cap Magellan au moment de la négociation du quota de 7%, et maintenant depuis plusieurs années dans la divulgation des 3800 places disponibles.
Toutes les infos sur le Quota 7% / Todas as informações sobre o Contigente dos 7%
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Jorge Costa, Cap Magellan
Responsable dans l’accompagnement personnalisé au quota spécial lusodescendants d’accès à l’enseignement supérieur portugais
reseau@capmagellan.org