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9 novembre 2021Créé en 2009 par l’Irlandais Paddy Cosgrave qui est aujourd’hui encore le responsable de la société organisatrice de l’événement, le « Web summit » est considéré par Forbes comme « le rendez-vous mondial des meilleures conférences sur la technologie ».
Les cinq premières éditions ont eu lieu à Dublin avant que l’événement prenne ses quartiers à Lisbonne en 2016, où il se tient désormais de manière récurrente. Les raisons de cette « histoire d’amour » entre la capitale portugaise et le plus grand rassemblement de la « tech » sur le continent européen sont multiples et variées. Parmi les principales, on peut citer les infrastructures de l’Altice Arena qui permettent non seulement d’accueillir les différents workshops et conférences mais également des événements festifs et de networking d’envergure. On compte également la présence dans la ville d’un important tissu de startups appartenant à ou bien gravitant autour de l’univers des nouvelles technologies et une ambiance générale favorable au bon déroulement du « Web summit » dans l’aire métropolitaine lisboète.
Malgré la pandémie, l’édition 2020 a bien eu lieu. Rassemblant plus de 100 000 participants, elle s’est tenue entièrement en ligne, ce qui n’a rien de surprenant pour un rendez-vous mondial du Web et des nouvelles technologies. Bien que la dimension festive et l’activité de réseautage entre professionnels aient pâti de l’organisation de l’événement en distanciel, 2020 a tout de même été un bon cru.
C’est notamment en 2020 que l’ancrage de l’événement dans la capitale portugaise a été officialisé par la signature d’un contrat de dix ans entre la société « Web summit » d’une part et le gouvernement portugais et la municipalité de Lisbonne d’autre part. Le contrat prévoit un investissement de 11 millions d’euros par an, soit un total de 110 millions d’euros sur 10 ans. A cette occasion, le « Web summit » a été rebaptisé « Lisbon Web Summit ».
C’est donc avec optimisme que le président de la République portugais Marcelo Rebelo de Sousa a clôturé le « Web Summit », donnant rendez-vous au monde de la « tech » en 2021, du moins en partie en présentiel.
« Nous ne pouvions être plus enthousiastes à l’idée de revenir de manière présentielle », a déclaré Paddy Cosgrave. A l’heure où nous écrivons (première quinzaine d’octobre), Lisbonne se prépare à accueillir près de 1 000 intervenants, 1 250 startups et 40 000 participants, du 1er au 4 novembre, une jauge très réduite par rapport à l’édition 2019 qui avait réuni 70 000 personnes, la prudence étant encore de mise dans le contexte sanitaire actuel. L’entrée sur le site de l’événement est par ailleurs conditionnée à la présentation d’un pass sanitaire. Comme en 2019, certaines conférences feront l’objet d’une retransmission en ligne. Le ministre de l’Économie et de la Transition numérique, Pedro Siza Vieira et le nouveau maire de la capitale, Carlos Moedas, misent sur le « Web summit » pour relancer le tourisme d’affaires et le secteur événementiel ainsi que pour redynamiser de manière générale le tourisme dans la région-capitale.
À partir de 2022, la capitale portugaise sera à la fois l’hôte privilégié de ce rassemblement mondial de la « tech » et l’épicentre d’une dynamique plus étendue puisque des événements similaires seront organisés en résonance au « Lisbon Web summit ». Cela aura lieu au Japon et au Brésil dont la réputation n’est plus à faire dans le domaine des nouvelles technologies.
Céline Crespy
Photo : Sigle géant « Web summit », Lisbonne © Céline Crespy
Source : https://websummit.com
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