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16 décembre 2020Entrevista de Mariza
30 décembre 2020Fils d’une mère immigré au Luxembourg, il partage avec nous son histoire autour du cinéma : “Je suis Michael Martins Mahjoubi et je suis né à Esch-sur-Alzette au Luxembourg. Depuis tout petit, je rêvais d’être acteur. Arrivé au lycée, je devais choisir une voie professionnelle. Je me rappelle que j’avais une liste de métiers, mais qu’aucuns ne m’intéressaient. Mes profs au lycée ne me comprenait pas, je répondais toujours acteur, mais ils ne croyaient pas en moi. Un jour, un professeur, a appelé ma mère et lui a dit : ‘Écoutez votre fils fait que de rêver il ne peut pas continuer comme ça, acteur ce n’est pas un métier.’ J’ai donc dû choisir une autre voie. J’ai fait un apprentissage en cuisine pendant trois ans dans une maison de retraite, et au bout de la troisième année, alors que je regardais des interviews de certains acteurs que j’aime, je me suis complétement remis en question. J’ai décidé de partir à Paris à l’âge de 19 ans, et je suis entrée à l’école “L’entrée des artistes” dirigée par Olivier Belmondo. L’école m’a apporté beaucoup de choses que ce soit sur le métier d’acteur ou moi-même. Par la suite, j’ai eu la chance de jouer dans quelques courts-métrages à Paris et d’être silhouette dans la série “Bureau des légendes” sur Canal+.
De retour au Luxembourg j’ai été face à la réalité. Les rôles n’étaient pas aux rendez-vous. Je me suis retrouvé un long moment sans rien faire. Puis, je me suis de nouveau repris en main et je me suis donné comme objectif de réaliser mes propres court-métrages. J’ai créé ma propre boite de production “Young dream’s” avec pleins d’amis, parce que je pense qu’à plusieurs on est plus fort. Pendant le confinement, j’ai écrit huit scénarios et ma copine et moi on a décidé d’écrire un scénario ensemble qui est “nha fidju femia” qu’on a pu réaliser avec ma boite de production. En ce qui concerne mes sources d’inspirations, je citerais mes grands-parents, ma mère et des personnalités comme Martin Luther King, Nelson Mandela, Steve Jobs, Gandhi, Malcolm X, Abraham Lincoln et bien sûr des acteurs comme Daniel day Lewis et Meryl street.
Il nous a ensuite partagé son lien avec le Portugal : “À l’âge de sept ans ma mère et mon père ont décidé de divorcer et j’ai donc été élevé par ma mère et par mes grands-parents. J’ai grandi dans la culture portugaise, c’est-à-dire la bonne nourriture, la vraie éducation portugaise à l’ancienne. Tous les ans, j’allais au Portugal, chez mes grands-parents un des endroits où je me sens le mieux. J’ai un amour inexplicable pour ce pays. Je passe le plus clair de mon temps à Ponte de Lima et Maiorca (Figueira da Foz). Ce que j’aimais quand j’étais au Portugal c’était de regarder avec ma grand-mère des ‘télénovelas’. J’ai plein de souvenirs au Portugal, mais ce que j’aime par-dessus tout ce sont les réunions de famille autour d’un bon barbecue à la ‘portuguesa’. Pratiquement tous les ans, j’allais voir un concert de Tony Carreira avec ma grand-mère et ma sœur.
Le portugais, c’est ma langue maternelle et la langue que je maîtrise le mieux et je me sens portugais dans l’âme. Mes origines m’apporte la force, la détermination et la rage de vaincre. J’ai une immense fierté d’être portugais.”
Un mot pour les lecteurs : “Ne laissez jamais l’opinion d’une personne devenir votre réalité ! Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que l’on le fasse !”
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