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Cap Magellan ne contactera pas l'extrême droite
02.02.2024
Le 25 avril 1974, le régime dit « Estado Novo » voyait enfin son terme au Portugal, la liberté retrouvant tout son sens dans ce pays ayant connu le régime autoritaire d’Europe le plus long du 20e siècle. Cette année, nous fêtons les 50 ans de la révolution des œillets, un anniversaire qui nous prouve qu’il n’y a pas si longtemps, au Portugal, la vie que nous avons aujourd’hui n’aurait été qu’un rêve bien éloigné…
En 2024, le calendrier électoral portugais fait aussi que, dans quelques semaines, nous serons appelés aux urnes pour les élections législatives, l’occasion de faire usage de notre droit de vote garanti par la constitution de 1976. Et si Cap Magellan, en tant qu’association apartisane, ne se positionne pas pour un parti politique plus qu’un autre, l’association ne peut cependant rester silencieuse face à la place croissante qu’occupe l’extrême droite au Portugal.
Cap Magellan a toujours défendu la diversité, la solidarité, la fraternité, l’ouverture à l’autre… des principes sans lesquels nous ne serions pas dans un État de droit. Mais ces mêmes principes, nos valeurs, nous ne les retrouvons en aucun cas représentés dans le parti « Chega », et nous nous inquiétons des proportions que les idées rétrogrades et dangereuses de cette extrême droite pourraient prendre dans notre pays. Trop de fois la liberté d’expression a permis à des discours haineux, xénophobes, homophobes… d’être proférés par l’extrême droite comme solution miracle aux problèmes de société. Et au-delà de ne présenter en rien une solution à des problèmes réels, c’est un abus de la liberté d’expression elle aussi protégée par la constitution de 1976, ainsi que par tous les textes sur lesquelles reposent l’Union européenne.
Cette incitation à la haine, à la fermeture d’esprit est totalement contraire avec ce que prône Cap Magellan depuis sa création en 1991. Nous sommes l’association des jeunes lusodescendants qui veille depuis plus de 30 ans à agir pour la valorisation de cette communauté au Portugal et au-delà des frontières, sur tous les sujets impactant les jeunes (travail, éducation, citoyenneté, culture…). Voir un parti prôner une césure avec tout ce qui a été acquis depuis 1974, vers un pays qui se referme sur lui-même, alors même que la richesse du Portugal sont les communautés portugaises à travers le monde, et les communautés étrangères qui rejoignent notre territoire, est déroutant et alarmant.
Pour ces raisons, Cap Magellan ne contactera pas le parti Chega dans le cadre des questions posées aux candidats avant les élections législatives du mois de mars 2024. C’est un choix qui reflète notre conscience et nos convictions : la démocratie, c’est donner le pouvoir à un peuple qui est égal dans ses droits, et c’est en partie cette égalité, cette parité (qu’elle soit fondé sur le genre de la personne, son orientation sexuelle et amoureuse, ses origines…) qui est fragilisé chaque jour un peu plus par la montée de l’extrême droite et de son message toxique, hostile et réactionnaire.
Le 25 avril 1974, les portugais sont descendus dans la rue pour mettre un terme pacifiquement à un régime oppresseur et autoritaire. Le 10 mars prochain, nous irons aux urnes en pleine conscience de ce que notre vote peut engendrer pour notre pays où démocratie et droits humains doivent perdurer. L’insatisfaction contre les gouvernements précédents et la volonté de changement ne doivent pas justifier des décisions extrêmes aux lourdes conséquences.
Pourquoi Cap Magellan ne contactera pas l’extrême droite ?
Le 25 avril 1974, le régime dit « Estado Novo » voyait enfin son terme au Portugal, la liberté retrouvant tout son sens dans ce pays ayant connu le régime autoritaire d’Europe le plus long du 20e siècle. Cette année, nous fêtons les 50 ans de la révolution des œillets, un anniversaire qui nous prouve qu’il n’y a pas si longtemps, au Portugal, la vie que nous avons aujourd’hui n’aurait été qu’un rêve bien éloigné…
En 2024, le calendrier électoral portugais fait aussi que, dans quelques semaines, nous serons appelés aux urnes pour les élections législatives, l’occasion de faire usage de notre droit de vote garanti par la constitution de 1976. Et si Cap Magellan, en tant qu’association apartisane, ne se positionne pas pour un parti politique plus qu’un autre, l’association ne peut cependant rester silencieuse face à la place croissante qu’occupe l’extrême droite au Portugal.
Cap Magellan a toujours défendu la diversité, la solidarité, la fraternité, l’ouverture à l’autre… des principes sans lesquels nous ne serions pas dans un État de droit. Mais ces mêmes principes, nos valeurs, nous ne les retrouvons en aucun cas représentés dans le parti « Chega », et nous nous inquiétons des proportions que les idées rétrogrades et dangereuses de cette extrême droite pourraient prendre dans notre pays. Trop de fois la liberté d’expression a permis à des discours haineux, xénophobes, homophobes… d’être proférés par l’extrême droite comme solution miracle aux problèmes de société. Et au-delà de ne présenter en rien une solution à des problèmes réels, c’est un abus de la liberté d’expression elle aussi protégée par la constitution de 1976, ainsi que par tous les textes sur lesquelles reposent l’Union européenne.
Cette incitation à la haine, à la fermeture d’esprit est totalement contraire avec ce que prône Cap Magellan depuis sa création en 1991. Nous sommes l’association des jeunes lusodescendants qui veille depuis plus de 30 ans à agir pour la valorisation de cette communauté au Portugal et au-delà des frontières, sur tous les sujets impactant les jeunes (travail, éducation, citoyenneté, culture…). Voir un parti prôner une césure avec tout ce qui a été acquis depuis 1974, vers un pays qui se referme sur lui-même, alors même que la richesse du Portugal sont les communautés portugaises à travers le monde, et les communautés étrangères qui rejoignent notre territoire, est déroutant et alarmant.
Pour ces raisons, Cap Magellan ne contactera pas le parti Chega dans le cadre des questions posées aux candidats avant les élections législatives du mois de mars 2024. C’est un choix qui reflète notre conscience et nos convictions : la démocratie, c’est donner le pouvoir à un peuple qui est égal dans ses droits, et c’est en partie cette égalité, cette parité (qu’elle soit fondé sur le genre de la personne, son orientation sexuelle et amoureuse, ses origines…) qui est fragilisé chaque jour un peu plus par la montée de l’extrême droite et de son message toxique, hostile et réactionnaire.
Le 25 avril 1974, les portugais sont descendus dans la rue pour mettre un terme pacifiquement à un régime oppresseur et autoritaire. Le 10 mars prochain, nous irons aux urnes en pleine conscience de ce que notre vote peut engendrer pour notre pays où démocratie et droits humains doivent perdurer. L’insatisfaction contre les gouvernements précédents et la volonté de changement ne doivent pas justifier des décisions extrêmes aux lourdes conséquences.
Lurdes Abreu Présidente de Cap Magellan 31.01.2024
Sur les précédents positionnements de Cap Magellan contre l’extrême droite : https://capmagellan.com/pourquoi-cap-magellan-votera-contre-lextreme-droite-a-lelection-presidentielle/ https://capmagellan.com/cap-magellan-appelle-barrage-front-national/02.02.2024
A 25 de abril de 1974, o regime do Estado Novo chegou finalmente ao fim em Portugal, com a liberdade a recuperar todo o seu significado num país que tinha vivido o mais longo regime autoritário da Europa no século XX. Este ano, celebramos o 50º aniversário da Revolução dos Cravos, um aniversário que prova que não há muito tempo, em Portugal, a vida que temos hoje não passaria de um sonho distante...
Em 2024, o calendário eleitoral português significa também que, dentro de poucas semanas, seremos chamados às urnas para as eleições legislativas, uma oportunidade para fazer uso do nosso direito de voto, garantido pela Constituição de 1976. E embora a Cap Magellan, como associação apartidária, não apoie um partido político em detrimento de outro, não pode ficar indiferente perante a crescente importância da extrema-direita em Portugal.
A Cap Magellan sempre defendeu a diversidade, a solidariedade, a fraternidade e a abertura de espírito... princípios sem os quais não estaríamos a viver num Estado de direito. Mas estes mesmos princípios, os nossos valores, não estão de forma alguma representados no partido "Chega", e estamos preocupados com as proporções que as ideias retrógradas e perigosas desta extrema-direita podem tomar no nosso país. Em demasiadas ocasiões, a liberdade de expressão permitiu que os discursos de ódio, a xenofobia e a homofobia fossem apresentados pela extrema-direita como uma solução milagrosa para os problemas da sociedade. Para além de não oferecer de modo algum uma solução para os problemas reais, trata-se de um abuso da liberdade de expressão, que também é protegida pela Constituição de 1976, bem como por todos os textos em que se baseia a União Europeia.
Este fomento do ódio e do preconceito é totalmente contrário ao que a Cap Magellan tem defendido desde a sua criação em 1991. Somos a associação de jovens luso-descendentes que há mais de 30 anos trabalha para promover esta comunidade em Portugal e no estrangeiro, em todas as questões que afetam os jovens (trabalho, educação, cidadania, cultura, etc.). É desconcertante e alarmante ver um partido a defender a rutura com tudo o que foi alcançado desde 1974, para um país que se fecha sobre si próprio, quando a riqueza de Portugal são as comunidades portuguesas espalhadas pelo mundo e as comunidades estrangeiras que se juntam ao nosso território.
Por estas razões, a Cap Magellan não contactará o partido Chega no âmbito das questões colocadas aos candidatos antes das eleições legislativas do mês de março de 2024. É uma escolha que reflete a nossa consciência e as nossas convicções: a democracia significa dar o poder a um povo igual nos seus direitos, e é em parte esta igualdade, esta paridade (seja ela baseada no género, na orientação sexual e no amor, nas origens...) que está a ser cada vez mais ameaçada pela ascensão da extrema-direita e da sua mensagem tóxica, hostil e reacionária.
No dia 25 de abril de 1974, o povo português saiu à rua para pôr fim, de forma pacífica, a um regime opressivo e autoritário. No dia 10 de março, iremos às urnas conscientes do que o nosso voto pode significar para o nosso país, onde a democracia e os direitos humanos devem perdurar. A insatisfação com os governos anteriores e o desejo de mudança não devem justificar decisões extremas com consequências de longo alcance.
Por que é que a Cap Magellan não contactará a extrema-direita?
A 25 de abril de 1974, o regime do Estado Novo chegou finalmente ao fim em Portugal, com a liberdade a recuperar todo o seu significado num país que tinha vivido o mais longo regime autoritário da Europa no século XX. Este ano, celebramos o 50º aniversário da Revolução dos Cravos, um aniversário que prova que não há muito tempo, em Portugal, a vida que temos hoje não passaria de um sonho distante...
Em 2024, o calendário eleitoral português significa também que, dentro de poucas semanas, seremos chamados às urnas para as eleições legislativas, uma oportunidade para fazer uso do nosso direito de voto, garantido pela Constituição de 1976. E embora a Cap Magellan, como associação apartidária, não apoie um partido político em detrimento de outro, não pode ficar indiferente perante a crescente importância da extrema-direita em Portugal.
A Cap Magellan sempre defendeu a diversidade, a solidariedade, a fraternidade e a abertura de espírito... princípios sem os quais não estaríamos a viver num Estado de direito. Mas estes mesmos princípios, os nossos valores, não estão de forma alguma representados no partido "Chega", e estamos preocupados com as proporções que as ideias retrógradas e perigosas desta extrema-direita podem tomar no nosso país. Em demasiadas ocasiões, a liberdade de expressão permitiu que os discursos de ódio, a xenofobia e a homofobia fossem apresentados pela extrema-direita como uma solução milagrosa para os problemas da sociedade. Para além de não oferecer de modo algum uma solução para os problemas reais, trata-se de um abuso da liberdade de expressão, que também é protegida pela Constituição de 1976, bem como por todos os textos em que se baseia a União Europeia.
Este fomento do ódio e do preconceito é totalmente contrário ao que a Cap Magellan tem defendido desde a sua criação em 1991. Somos a associação de jovens luso-descendentes que há mais de 30 anos trabalha para promover esta comunidade em Portugal e no estrangeiro, em todas as questões que afetam os jovens (trabalho, educação, cidadania, cultura, etc.). É desconcertante e alarmante ver um partido a defender a rutura com tudo o que foi alcançado desde 1974, para um país que se fecha sobre si próprio, quando a riqueza de Portugal são as comunidades portuguesas espalhadas pelo mundo e as comunidades estrangeiras que se juntam ao nosso território.
Por estas razões, a Cap Magellan não contactará o partido Chega no âmbito das questões colocadas aos candidatos antes das eleições legislativas do mês de março de 2024. É uma escolha que reflete a nossa consciência e as nossas convicções: a democracia significa dar o poder a um povo igual nos seus direitos, e é em parte esta igualdade, esta paridade (seja ela baseada no género, na orientação sexual e no amor, nas origens...) que está a ser cada vez mais ameaçada pela ascensão da extrema-direita e da sua mensagem tóxica, hostil e reacionária.
No dia 25 de abril de 1974, o povo português saiu à rua para pôr fim, de forma pacífica, a um regime opressivo e autoritário. No dia 10 de março, iremos às urnas conscientes do que o nosso voto pode significar para o nosso país, onde a democracia e os direitos humanos devem perdurar. A insatisfação com os governos anteriores e o desejo de mudança não devem justificar decisões extremas com consequências de longo alcance.
Lurdes Abreu Presidente da Cap Magellan 31.01.2024
Sobre as anteriores tomadas de posição da Cap Magellan contra a extrema-direita: https://capmagellan.com/pourquoi-cap-magellan-votera-contre-lextreme-droite-a-lelection-presidentielle/ https://capmagellan.com/cap-magellan-appelle-barrage-front-national/
