Elections Municipales : Présentation de quelques candidats

Les élections municipales approchant, elles auront lieu le 15 et 22 mars prochain, il est temps de se pencher sur différents candidats et listes électorales, principalement sur des candidats Portugais ou issus de la communauté Portugaise. Tous les chiffres n’ayant pas encore été publiés (à l’heure où a été écrit cet article), il est difficile de comparer le nombre de Portugais et luso-descendants candidats avec les dernières élections locales (2014) : 752 candidats et près de 85 000 inscrits sur les listes électorales faisant du Portugal, le pays européen le plus représenté.

Sans grande surprise, l’Ile-de-France est la région où il y a le plus de candidats lusophones grâce à la présence d’une forte communauté qui se manifeste dans certaines villes et qui fait ressortir des candidats liés à cette communauté. Par exemple, la ville de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) présente, pour l’instant, deux candidats Portugais : Irène de Oliveira Carmo, qui se présente comme une porte-parole de la communauté Portugaise, inscrite sur la liste MCL (Mouvement Citoyen Libre de Champigny) et Jorge Fontelas qui participe sur une « liste de rassemblement républicain » avec six autres Franco-Portugais.

Autre ville possédant une forte empreinte lusophone, la ville de Pontault-Combault (Seine-et-Marne) où environ 25% de la population fait partie de la communauté Portugaise soit approximativement 15 000 personnes selon le maire actuel qui se représente, Gilles Bord. Pour essayer de représenter au mieux le caractère cosmopolite de la commune, trois femmes Portugaises ainsi qu’une Franco-Portugaise ont pris la décision de rejoindre la liste de l’actuel maire.

On retrouve d’autres candidats Portugais dans les villes de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) et Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise). A Charenton-le-Pont, le candidat faisant parti de la liste « Ecologique et sociale, Charenton pour tou.te.s » est João Martins Pereira. Né en 1995 à Viana do Castelo avant de venir en France en 1996, il connaît les particularités d’être un immigré et ses rapports avec le pays d’accueil. Quant au candidat de Cormeilles-en-Parisis, Carlos Soares, il participe à la vie politique dans une commune où près de 2 000 patronymes sont d’origine Portugaise sur les quelques 24 000 habitants.

Malgré des sensibilités politiques différentes et dans des communes différentes, chaque candidat souhaite que les membres de la communauté Portugaise soient écoutés et pris en compte lors des débats publics. C’est pour cela que tous ont décidé de participer à la vie politique de leur commune et incité activement les Portugais et luso-descendants à s’inscrire sur les listes électorales afin de faire valoir leurs voix. Ils ont également pour objectif de développer les liens entre la France et le Portugal, surtout dans les villes où les lusophones sont très nombreux, par le biais d’intensification des échanges avec les villes jumelées ou plus simplement par un soutien plus important dans les associations locales.

Ces candidats ne sont évidemment pas les seuls à être d’origine Portugaise et cet article n’a pas pour objectif de favoriser les candidats cités au détriment de leurs concurrents mais uniquement de présenter des candidats liés à la communauté lusophone par leurs origines, leurs communes ou leurs programmes et de montrer l’investissement que les membres lusophones peuvent avoir.

« Malgré des sensibilités politiques différentes et dans des communes différentes, chaque candidat souhaite que les membres de la communauté Portugaise soient écoutés et pris en compte lors des débats publics. »

Soares Victor