Direitos LGBT+ em França e Portugal – Progressos e Retrocessos
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15 septembre 2017Prendre des risques pour accomplir son rêve est le point commun des trois jeunes franco-portugais interviewés dans ce dossier de Cap Magellan. Originaires de mondes distincts, chacun a su y faire ses preuves et affirme la volonté d’aller toujours plus loin. Motivation et effort sont leurs mots d’ordre.
Mickaël Mota – Pilote de Kart – 15 ans
Cap Magellan : Parle-nous de ton parcours. Quels sont les titres que tu as remportés depuis que tu as commencé les courses de karting ?
Mickaël Mota : J’ai débuté dans le karting à l’âge de 5 ans au RKC (Racing Kart de Cormeilles) à Cormeilles où j’ai commencé à faire quelques courses, certaines nationales et d’autres internationales. J’y ai gagné le Volant d’Or FFSA (Fédération Française du Sport Automobile) en 2012, ensuite en 2015, j’ai été 4ème au Championnat de la Kart Racing Academy au Mans (un championnat de la FFSA), en 2016, j’ai gagné le championnat du Trophée Gentleman (championnat interne au RKC) et enfin, en 2017, le Volant Red Speed France. À l’international, pour les Sodi World Series (SWS – le plus grand championnat de karting loisir du monde), en 2015, j’ai été 5ème au Championnat du Monde, en 2016, 4ème et en 2017, 5ème . Cette année, pour la finale du championnat de 2018, je suis 3ème au classement SWS sur un total de 5007 pilotes. J’ai également gagné des courses en Allemagne et atteint des records de piste en France, en Allemagne et au Portugal.
CM : Qu’est-ce qui t’as poussé à te lancer dans les courses professionnelles?
MM : Depuis tout petit, j’adorais déjà ça. J’avais commencé par le quad à l’âge de 2 ans et, plus tard, le karting. J’espère pouvoir, par la suite, faire de la voiture.
CM : Pour la troisième année consécutive, tu as participé au plus grand championnat du monde de kart loisir, les Sodi World Series. Que ressens-tu en participant à ce type de compétitions ?
MM : À chaque championnat, j’ai toujours la boule au ventre. La présence de concurrents internationaux constitue également l’un de mes facteurs principaux de stress. Cependant, chaque compétition est plaisante, car l’on roule avec les meilleurs pilotes du monde, ce qui implique donc beaucoup de concurrence. Il est très difficile de se placer au milieu de tous ces pilotes. Néanmoins, je garde tout de même l’espoir d’un jour gagner une finale.
CM : As-tu une citation qui t’inspires et/ou te motive ?
MM : La citation qui m’inspire est « No pain, no gain », c’est ma philosophie de vie.
CM : Quel message souhaites-tu laisser aux jeunes en général et à ceux qui souhaitent suivre le même chemin que toi ?
MM : De persévérer, il faut savoir que c’est très dur et très long, vu que cela demande beaucoup de sacrifices de la part des parents, mais aussi du pilote. Il faut toujours croire en soi.
Jessica Ferreira – Courtière – 17 ans
CM : Tu es la plus jeune courtière de France. Parle-nous de ton parcours.
Jessica Ferreira : Au lycée, les professeurs ont voulu m’envoyer en Arts, mais ce domaine ne me correspondait pas du tout. J’ai donc décidé par moi-même de redoubler l’année. Étant donné que j’étais dans un lycée général, j’ai décidé de chercher une formation qui pourrait me convenir. En allant à des salons, j’ai su qu’il existait une formation en Gestion et Management. L’aspect pratique de la formation m’a beaucoup intéressée. Avant d’accéder à cette filière, j’ai demandé mon passage en Économique et Social, lequel a été accepté par la commission. J’ai donc décidé de prendre le risque et d’accéder à la filière qui me tenais à cœur, c’est-à-dire Gestion et Management. Aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix.
CM : Comment as-tu accédé à ce poste et surtout, qu’est-ce qui t’a poussé à choisir cette voie ?
JF : Très jeune, j’ai toujours voulu travailler, j’ai donc commencé par les marchés de ville à l’âge de 15 ans. Trois choses m’ont poussé à me lancer dans cette voie : l’opportunité, le soutien de mes parents et ma personnalité. Un jour, mon père m’a lancé un défi, celui du courtage. Il m’a mise en contact avec une juriste qui travaillait justement à l’ORIAS (Registre Unique des Intermédiaires en Assurances, Banque et Finances). Ils ont vu mon profil, vu que j’étais mineure et je n’avais que 17 ans, c’était compliqué pour eux d’approuver ou pas. Je suis donc passée en commission et ils ont fini par accepter, bien qu’ils n’aient jamais eu de cas similaire au mien auparavant (l’âge minimum étant de 25 ans). Ils ont effectué une dérogation grâce à laquelle j’ai pu devenir Intermédiaire en Opérations de Banque et de Paiements et Mandataire et Intermédiaire en Assurances. J’ai obtenu la formation en 3 mois.
CM : L’année prochaine, tu passeras les épreuves du Baccalauréat. Souhaites-tu continuer à travailler en agence ou poursuivre des études, voire allier les deux ?
JF : J’aime évoluer et me lancer de nouveaux défis, j’ai donc pour projet de continuer mes études dans tout ce qui sera milieu juridique, quelque chose qui puisse m’aider et m’apporter des compétences en plus par rapport à mon métier. J’ai ma propre entreprise et je veux lui permettre de s’ouvrir à d’autres domaines.
CM : As-tu une citation qui t’inspires et/ou te motive ?
JF : « Prendre le risque ou perdre sa chance. » Si je ne l’avais pas fait pour mes études, aujourd’hui je ne me sentirais pas épanouie.
CM : Quel message souhaites-tu laisser aux jeunes en général et à ceux qui souhaitent suivre le même chemin que toi ?
JF : Ne pas se frustrer, ni s’arrêter à la crainte d’avoir un échec ou même de se lancer dans quelque chose qui est flou. Au contraire, c’est de s’informer, de pouvoir susciter une certaine curiosité et ne se feindre à ce que peuvent dire les autres tout simplement. Je dirais qu’il faut suivre son instinct et ses envies et que tout est possible.
Mickaël Meira – Gardien de buts – 23 ans
CM : Tu es un grand gardien de but au Portugal. Parle-nous de ton parcours.
MM : J’ai commencé à jouer dans l’un des clubs de ma ville, l’Agap de Leiria, après j’ai joué au Benfica en sub 13 où j’ai été champion ; ensuite, j’ai joué 2 ans au Fátima dans lequel j’ai aussi été champion un an, et enfin, j’ai passé 7 ans au sein de l’Académie du Sporting dans laquelle j’ai été champion à plusieurs reprises.
CM : Comment est née ta passion pour le football ?
MM : Ça vient de famille. J’ai commencé à jouer avec mon frère, c’est de là qu’est née cette passion. Puis, mon père m’a toujours inscrit dans des écoles de football.
CM : Quels ont été les motifs qui t’ont poussé à faire de ta passion ton métier ?
MM : Principalement mon père, mais aussi par amour du football. C’était un rêve d’enfant.
CM : Quels sont les moments marquants de ton passage par l’Académie du Sporting ?
MM : J’ai beaucoup voyagé pour des tournois en Hollande, Singapour, Dubaï, Angola. Partout, ceux-ci sont les moments marquants que je garde de mon passage par l’Académie du Sporting. Ce n’est pas n’importe quel club qui organise des tournois dans le monde entier.
CM : Quels sont tes projets pour le futur ?
MM : Atteindre le plus haut niveau, c’est-à-dire faire partie de la Seleção, mais pour cela il faut beaucoup travailler et, bien sûr, avoir un peu de chance.
CM : As-tu une citation qui t’inspires et/ou te motive ?
MM : « Quand on veut, on peut », c’est ma philosophie de vie. Quand je veux une chose, je fais tout pour l’obtenir.
Décrouvrez l’article dans l’édition de Septembre 2017 du CAPMag
Patricia Cabeço
capmag@capmagellan.org