Le retour de J.R. Dos Santos avec La Femme au Dragon Rouge

L’été est là et comme chaque année, nous sommes nombreux à nous ruer chez notre libraire préféré pour trouver le livre qui nous accompagnera sur la saison estivale. À cette occasion, les éditions Hervé Chopin signent le grand retour, en langue française, de José Rodrigues dos Santos avec un nouvel opus de la saga Tomás Noronha : La Femme au Dragon Rouge.

Cette saga bien connue du public portugais et international, traduite en 18 langues, s’est fait connaître en France avec La Formule de Dieu, vendue à près de 500 000 exemplaires dans l’hexagone et 2 millions d’exemplaires dans le monde. La Femme au Dragon Rouge en est le dixième tome.

Devant la terrasse d’un café du temple d’Or d’Amritsar, une fusillade éclate ; une jeune femme voilée est enlevée avec une touriste qui tentait de lui venir en aide… Tomás Noronha part précipitamment en Inde : c’est sa femme qui a disparu avec celle qui se fait appeler Dragon rouge.

Aidé de Charlie Chang, agent de la CIA, le célèbre cryptologue va tenter de retrouver leur trace en déchiffrant les messages que Maria Flor lui a laissés. Il se trouve alors confronté à une réalité dont il ignorait l’existence : La stratégie secrète de la Chine.En parallèle, l’auteur narre la vie de la jeune Madina, appartenant à la minorité Ouïghours du Xinjiang en Chine. Au rythme des chapitres, le lecteur va suivre les multiples persécutions ethniques subie par la minorité ouïghour de la part du Parti Communiste chinois.

Inspiré de faits réels, ce thriller implacable décrypte des réalités chinoises encore trop peu connues de l’Occident. En s’appuyant notamment sur des témoignages de rescapés ou sur des rapports de l’ONU, l’auteur et journaliste que l’on ne présente plus attire notre attention sur un sujet peu traité par le monde de la culture et des médias aujourd’hui. J.R. Dos Santos endosse à nouveau sa double casquette d’auteur et journaliste-reporter de guerre pour proposer à ses lecteurs un polar hyper documenté, avec une analyse fine et la vulgarisation des enjeux du monde contemporain. Une lecture incontournable à commencer cet été !

“Tomás, c’est un historien et un universitaire. C’est important parce que c’est un roman sur la connaissance. C’est un roman d’espionnage, un polar, un thriller, mais l’idée c’est que le mystère là-dedans ce n’est pas un mystère de mon imagination, c’est un mystère réel. En utilisant ce personnage, Tomás, le lecteur s’amuse à lire une histoire d’espionnage mais il apprend des choses vraies sur notre monde, sur l’existence.” (J.R Dos Santos pour la librairie Mollat).

La Femme au Dragon Rouge, J.R. Dos Santos, traduction de Catherine Leterrier, éditions Hervé Chopin, mai 2023.

Marta Serra
Assistante éditoriale aux éditions Passiflore
capmag@capmagellan.org