Les candidats à l’élection présidentielle répondent à Cap Magellan
31 mars 2022“Slava Ukraini!” A UE mobiliza-se em prol da Ucrânia
4 avril 2022La CCPF, Coordination des Collectivités Portugaises de France a organisé une enquête dans le but de recenser l’activité des associations portugaises en France pendant la pandémie, dont le résultat est sorti en mars. Après des années 2020 et 2021 très difficiles pour le monde associatif, avec un arrêt quasi-total de leur activité et, par conséquent, de nombreuses difficultés financières, la CCPF a pour but d’éveiller ce secteur encore endolori par la crise sanitaire et d’apporter son aide.
Cette coordination, qui regroupe près de 190 associations sur le territoire français, est avant tout un centre d’accueil et de soutien aux associations. Elle apporte notamment son aide aux dirigeants associatifs qui veulent monter et concevoir des projets, trouver des financements, établir des contacts avec d’autres associations, des artistes, des municipalités, ou encore des institutions. L’objectif principal de la Coordination des Collectivités Portugaises de France est de fédérer pour promouvoir la citoyenneté, d’encourager la lusophonie et d’agrandir le réseau des associations lusophones.
D’après cette enquête, le constat est clair : la plupart des associations n’ont eu aucune activité pendant la pandémie et beaucoup ont signalé une diminution de leurs membres. Selon Marie-Hélène Euvrard, présidente de Coordination des Collectivités Portugaises de France, « cette enquête montre que la pandémie a paralysé un certain nombre d’associations et que certaines d’entre elles ont su réagir en inventant de nouveaux moyens de communication avec leurs associés, notamment pour tout ce qui concerne la visioconférence ».
Les résultats de cette enquête envoyée à des centaines d’associations portugaises de France travaillant dans les secteurs de la culture, du sport et du social ont été connus lors d’une présentation à la Casa de Portugal André de Gouveia, à Paris, à l’occasion de la 17e rencontre nationale des associations portugaises de France. Si cette baisse d’activité avait déjà été constatée à plusieurs reprises par nos soins et par le Consulat Général du Portugal à Paris, les chiffres viennent appuyer ces dires. Sur près de 500 associations recensées sur les listes, seules 262 restent « actives ». Parmi elles, seules 20 % disent avoir pu se réinventer et maintenir leurs activités et seules 35 % déclarent avoir demandé des subventions auprès de la Direction générale des affaires consulaires et des communautés portugaises.
Au cours de la réunion, les nombreuses associations portugaises et lusophones des quatre coins de la France ont rappelé leur rôle important dans la communauté portugaise. Tout comme Cap Magellan le fait depuis le début de la pandémie, le but de ces rencontres et de la Coordination des Collectivités Portugaises de France est d’aider les associations à reprendre leurs activités et à les adapter aux conditions actuelles pour ne pas les laisser mourir à petit feu, faute de moyens ou de connaissances.
C’est pourquoi, la Coordination des Collectivités Portugaises de France s’est engagée à donner des formations, dès septembre, sur l’utilisation des réseaux sociaux pour les responsables associatifs, ainsi que sur les demandes de soutien auprès de la Direction générale des affaires consulaires et des communautés portugaises.
Alors si vous faites partie d’une association en difficulté, n’hésitez pas !
Solène Martins
Plus d’informations sur le site de la Coordination des Collectivités Portugaises de France.
Pour adhérer à la CCPF rendez-vous sur leur page dédiée.
Article paru dans le CAPMag d’avril 2022
Publié le 02/04/2022