À LA UNE AUJOURD’HUI : PORTRAIT D’AURELIE PEREIRA

Découvre le portrait d’Aurélie, une jeune lusodescendante :

Je m’appelle Aurélie. J’ai 28 ans, je suis originaire de Troyes (dans l’Aube) et je vis en région parisienne.

Ton lien avec la lusophonie ?

Mon lien avec la lusophonie vient de ma famille, car mes deux parents sont nés là-bas (à Marco de Canaveses pour le côté maternel et à Carregal do Sal pour le côté paternel) et j’ai donc une grande partie de ma famille qui vit encore là-bas. Ce lien à la fois du sang et du cœur est très important pour moi, j’y tiens énormément et je l’entretiens par le biais de mes contacts avec mes proches, mes voyages là-bas et mon intérêt pour la culture portugaise (et lusophone de manière générale) et la vie du pays.

J’ai réalisé l’ensemble de mon cursus scolaire et universitaire ici en France et comme j’ai toujours été très intéressée par les langues étrangères et les sciences politiques, je me suis orientée vers ces enjeux. Après un bac littéraire section européenne anglais et spécialité anglais renforcé dans ma petite agglomération troyenne, j’ai passé 3 ans à Dijon : d’abord en prépa littéraire spécialité histoire/géographie, puis en L3 sciences politiques.

J’ai ensuite été à l’Université Paris 3 en Master d’études européennes. Au cours de ce master, le Portugal a joué un rôle important, car en M1, j’ai réalisé un mémoire intitulé « De l’euro-enthousiasme au désenchantement : les opinions portugaises vis-à-vis de l’Europe » et en M2, j’ai réalisé mon stage de fin d’études à Cap Magellan ! Or, ce stage s’étant très bien passé, je suis restée une année de plus comme Responsable communication et citoyenneté jusqu’à septembre 2017 :). Pendant mon temps au sein de l’équipe, j’ai rencontré de superbes personnes et j’ai vécu de très belles choses, notamment le Gala à l’Hôtel de Ville de Paris et les premiers États généraux de la lusodescendance qui s’est achevé avec le concert de Resistência au Bataclan. Plein de beaux souvenirs de cette année et demie passée Porte de Vanves !

Depuis cette aventure au sein de l’équipage de Cap, je suis chargée de mission en affaires publiques et communication institutionnelle dans un cabinet de conseil à Paris (mais totalement ouverte à toutes les opportunités professionnelles, à bon entendeur haha !).

Quels sont tes projets ?

À côté de ma vie professionnelle, je suis une grande passionnée de sport. Depuis petite, j’ai toujours aimé regarder les grands événements sportifs à la télévision (JO et compétitions internationales de foot pour soutenir le Portugal (et après la France haha !)). Mais en arrivant en région parisienne pour mon Master en 2014, je me suis mise petit à petit à la course à pied. Je cours des 10km, des semis et des marathons (je prépare justement mon 4e marathon, prévu le 17 octobre). Et depuis septembre 2020, je suis inscrite en club d’athlétisme. Même si je fais aussi du renforcement musculaire, du yoga, du vélo de route et de la natation, la course à pied et moi, c’est une vraie histoire d’amour. C’est une pratique qui me fait du bien, à la fois physiquement et mentalement, et je ne pourrais plus m’en passer maintenant. Je ne suis plus la même Aurélie, cette pratique m’a rendu meilleure, c’est une évidence !

Concernant mes projets, à court terme, courir le marathon que je prépare, celui d’Amsterdam. Et ensuite, j’aimerais continuer de m’épanouir dans cette pratique et dans tous les autres domaines qui composent ma vie : être heureuse auprès de mes proches, travailler dans un domaine qui me permet d’évoluer en tant que personne (et si possible qui s’articule autour de l’une de mes passions), comme courir le marathon des JO 2024 et les 6 marathons major et réaliser plein d’autres rêves.

Quelles sont tes inspirations ?

Pour être honnête, mes inspirations sont mes parents qui ont quitté le Portugal jeunes (mon papa à ses 11 ans) pour construire quelque chose hors de la dictature et de la misère que connaissait le Portugal à cette période et qui m’ont transmis de belles valeurs, de courage, de rigueur dans tout ce que j’entreprends et d’optimisme dans ce que l’avenir nous réserve.

Te considères-tu comme Lusodescendante et comment cela fait partie de ta vie ?

Je me considère comme lusodescendante et ça me tient vraiment à cœur de partager cette culture avec mon copain, français, et à l’avenir, à nos enfants. C’est une richesse et une chance qu’il faut entretenir.

Quel est ta ville préférée ?

Ma ville préférée est Lisbonne. J’adore les villes d’origine de mes parents, mais Lisbonne a ce petit quelque chose qui me fait sentir comme à la maison, cette magie qui touche mon cœur.

Un mot en portugais ?

« Andorinha ». Cet oiseau, symbole du Portugal, est un peu comme moi : petit, annonciatrice du printemps (je suis née la veille du printemps) et qui s’envole dès que possible vers le soleil portugais.

Un message pour nos lecteurs ?

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » donc ensemble, on sortira de ces jours sombres que l’on connaît depuis plus d’un an et demi donc força et gardez le sourire !