São Martinho 2018 : La fête de la châtaigne à Paris
7 novembre 2018São Martinho 2018 – la Fête de la Châtaigne à Paris
26 novembre 2018Même si de nos jours nous préférons les voyages en avion, il est vrai que notre communauté ne cessera d’être une communauté qui voyage. Et oui, bien qu’auparavant nous faisions 12h au minimum en voiture, heureux de pouvoir aller au Portugal pour un mois, nous continuons de faire ce même voyage France-Portugal/Portugal-France ou vers d’autres destinations. Il est vrai qu’avec les nouvelles avancées en matière de transport, nous nous fatiguons moins et arrivons à destination en 2h au maximum et c’est tant mieux !
Toutefois, soulignons le courage de tous ceux qui continuent de faire ce trajet en voiture, voire même en autocar, car seuls ceux qui ont pu goûter à cette aventure savent au combien cela est difficile et fatiguant. Même si dans le fond on est heureux de pouvoir partir en vacances et d’aller voir sa famille. Comme on dit, on aura toujours un pied dans chaque pays car on appartient quoi qu’il en soit tantôt au pays de nos origines tantôt à notre pays d’accueil !
Mais parfois, l’avion nous réserve de petites aventures. Pas toujours de bon goût, hélas ! Il m’est arrivé une situation assez embarrassante que je trouvais intéressant de partager avec vous, surtout si vous aussi vous voyagez souvent vers le Portugal, peu importe la saison.
Et bien, disons qu’après avoir acheté un billet d’avion 6 mois auparavant et n’avoir eu aucun souci pour l’aller – qui je précise était du Portugal vers la France- mon retour n’a pas été aussi joyeux ! Tout le monde fait son checking 30h avant le départ, n’est-ce pas ? Et bien moi je n’ai pas pu. Je me connecte sur la plateforme de la compagnie qui pour le coup était Transavia, et la pouf ! Pas de place disponible ou plutôt il ne restait que 6 places disponibles à l’avant pour un coût de 15 euros le siège et aucun gratuit… Cela vous est-il déjà arrivé ? Moi non.
Je me dis que cela est surement dû à un problème de la plateforme informatique, ça peut arriver, allez soyons indulgent. Arrivée à Orly, direction l’enregistrement et à ce moment là l’hôtesse me dit ” bon et bien il n’y a plus de siège, c’est un surbookage. Vous êtes en stand by”. Euhhhh…. Stand by? Mais c’est quoi ça?
Et bien en gros, la compagnie avait vendu plus de sièges que ce que l’avion peut contenir à cause des désistements. Nous étions donc 193 personnes enregistrés sur le vol alors que l’avion n’avait que 189 sièges disponibles. Génial non ? Je suis tout de même montée près de la porte d’embarquement et j’ai parlé avec une hôtesse qui m’a dit que je devais attendre que tous les passagers entrent dans l’avion et qu’ensuite, s’il y avait des places disponibles, je pourrai monter dans l’avion. Sinon je devrai prendre le prochain avion ( qui dans mon cas devait être le lendemain matin). C’est donc l’angoisse … et l’attente n’en finit plus.
J’ai fini par avoir de la chance ! Il y avait 3 places de disponibles sauf que nous étions 5 personnes dans le même cas. Comme je m’étais manifestée assez tôt j’ai été prise en charge en premier mais une dame et son fils n’ont pas pu prendre l’avion et ont donc dû prendre celui du lendemain -ce qui n’est pas très sympas pour eux !
Donc en soit, cela peut arriver et c’est assez courant que les compagnies, surtout low-cost, vendent plus de billets que l’avion n’a de sièges, et cela bien sur sans prévenir les passagers à l’avance. Le discours qu’ils donnent c’est que l’on peut être logé à l’hôtel et que nous avons un nouveau billet ainsi qu’une compensation de 250 euros, ce qui n’est pas trop mal mais lorsque l’on a des impératifs -comme aller au travail ou s’occuper de ses enfants- ça peut être embêtant et la compensation dans ce cas précis ne nous est pas utile.
Le conseil que je vous donne c’est de réserver votre siège en même temps que vous prenez votre billet d’avion, même si ça vous coûte 5 euros, mais au moins vous serez sûr de voyager et d’avoir un siège dans l’avion que vous aurez choisi !
Carole Ferreira