Interview avec Lise Martins
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10 juin 2024Au début du mois de mai, le Brésil a été confronté à une série d’inondations dévastatrices qui ont frappé plusieurs régions du sud du pays, densément peuplées. Ces inondations sont le résultat de pluies torrentielles, qui ont saturé les sols et fait monter les cours d’eau, submergeant ainsi les zones habitées.
Les rivières en crue ont débordé de leurs berges, emportant des maisons, des véhicules et des infrastructures essentielles telles que des ponts et des routes. Au total, plus de 150 000 personnes ont dû quitter leur domicile, 47 000 personnes ont trouvé refuge dans des centres d’hébergement et plus d’un million de foyers se sont retrouvés privés d’eau. De plus, près de cent cinquante personnes sont mortes tandis que plus d’une centaine sont toujours disparues.
Les autorités locales et nationales ont mobilisé des ressources pour fournir une aide d’urgence, notamment des abris temporaires, de la nourriture, de l’eau potable et des soins médicaux aux personnes touchées, tandis que les équipes de secours ont travaillé sans relâche pour évacuer les personnes piégées et fournir une assistance aux communautés isolées. Les inondations ont également causé d’énormes dommages économiques. Les secteurs agricole, industriel et commercial ont été gravement touchés, avec des récoltes détruites, des usines inondées et des entreprises fermées en raison des dégâts matériels. Les infrastructures de transport ont également été sévèrement endommagées, perturbant les déplacements et les échanges commerciaux dans les régions touchées.
Ces inondations ont, par ailleurs, été suivies d’une montée de fausses informations sur les réseaux sociaux, compliquant les opérations de secours et la gestion de crise. Ces fake news prétendent que le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires et même qu’il sabote les efforts de la population pour se venir en aide. Certaines vidéos circulent affirmant la rétention de nourriture et d’eau, mais les enquêtes révèlent qu’il s’agit en réalité de stockages en préparation de distributions. D’autres rumeurs accusent des liens avec l’ancien président Bolsonaro. Malgré les efforts pour démêler le vrai du faux, les fausses informations continuent d’émerger, alimentant une polémique politique et mettant à l’épreuve la capacité du gouvernement Lula à gérer cette crise.
Le Brésil fait récemment face à une série de catastrophes naturelles sans précédent, exacerbées par le changement climatique. Après des vagues de chaleur records à Rio de Janeiro et à Sao Paulo au début de l’année, ainsi qu’une sécheresse historique en Amazonie, ce sont maintenant les flots qui ont mis le pays en situation de crise. Les scientifiques mettent d’ailleurs en garde contre l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes et l’importance d’investir dans des mesures d’atténuation et d’adaptation, telles que la construction de systèmes de drainage améliorés, de digues et d’autres infrastructures résilientes, ainsi que dans des stratégies de planification urbaine visant à réduire l’exposition aux risques.
Sources : Le Monde, France Infos, Euronews
Photo : Ilanwet / Pixabay
Brève : Le Portugal annonce la libération de plusieurs membres d’équipage du MSC Aries.
Sept membres de l’équipage d’un porte-conteneurs battant pavillon portugais, le MSC Aries, qui a été saisi par les forces iraniennes dans le Détroit d’Ormuz le 13 avril, ont été libérés par Téhéran le 9 mai d’après les autorités portugaises. Parmi eux se trouvent cinq Indiens, un Philippin et un Estonien, tandis que 17 autres sont restés à bord.
Malgré l’annonce de l’Iran selon laquelle tout l’équipage a été libéré, Lisbonne a confirmé que seuls sept membres ont été relâchés. Le ministère portugais des Affaires étrangères a salué cette libération partielle mais continue de demander la libération immédiate des membres restants ainsi que du navire lui-même.
Le navire a initialement été saisi par les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, qui accusent son armateur d’être « lié à Israël », ennemi juré de l’Iran.
Sources : Lusa, Ouest-France
Marie Sobral
le 10/06/2024
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