Pour pouvoir voter aux élections européennes du 26 mai 2019, il faut son inscription avant le 31 mars 2019.
Ceux qui le souhaitent pourront s’inscrire en ligne, quelle que soit leur commune de résidence, sur les sites www.demarches.interieur.gouv.fr et www.service-public.fr, directement auprès de votre mairie ou par correspondance.
Vous recevrez votre carte électorale au plus tard 3 jours avant le scrutin.
Il y a eu un changement majeur par rapport aux dernières élections européennes de 2014 : le scrutin par circonscription a été remplacé par une liste nationale unique composée de 79 candidats. Chaque parti doit ainsi désigner une tête de liste qui le représentera pendant la campagne. Si certains ont déjà fait leur choix, le flou persiste dans plusieurs autres formations politiques, qui sont divisées sur la ligne directrice à adopter et les alliances à faire.
A 3 mois du vote, faisons un point sur les listes et sur l’importance de cette élection, dont le taux de d’abstention en France était de 56 % en 2014.
Le Parlement européen est la seule institution dont les pouvoirs se sont étendus continuellement depuis 1979, que ce soit sur les plans législatif, budgétaire notamment à l’égard du Conseil et en matière de contrôle administratif et politique, ainsi qu’à l’égard de la Commission européenne. Au fil des traités, les parlementaires européens ont en effet acquis des pouvoirs législatifs, budgétaires et de contrôle importants.
Les élections au Parlement européen constituent un moment déterminant pour les citoyens européens qui souhaitent jouer un rôle dans le fonctionnement de l’Union européenne.
Les clivages entre les partis portent non seulement sur la poursuite de l’approfondissement de la construction européenne, qui a ses partisans et ses adversaires, mais aussi sur des décisions politiques concrètes.
Plusieurs partis ont décidé de présenter leur propre liste aux européennes, et en ont déjà nommé le candidat principal :
Le philosophe conservateur François-Xavier Bellamy semble convaincre Laurent Wauquiez pour mener la liste des Républicains. Mais sa candidature n’a pour l’instant rien d’officiel.
Du côté de La République en marche (LaREM), plusieurs noms circulent mais le parti dévoilera sa tête de liste vers la fin du mois de février et commencera sa campagne en mars, selon son délégué général.
Le Parti socialiste cherche aussi à rassembler la gauche autour de lui. Mais faute d’avoir réussi à nouer des alliances avec les Verts et Génération.s, Ségolène Royal, qui était pressentie comme candidate principale du PS, a finalement annoncé qu’elle ne concourrait pas.
Benoît Hamon (Génération.s) a annoncé qu’il serait à la tête d’une «alliance citoyenne». Il cherche à rassembler la gauche derrière lui, tout en excluant toute alliance avec le Parti socialiste.
Egalement ouvert à d’éventuelles alliances, le Parti communiste a de son côté nommé Ian Brossat, adjoint à la Mairie de Paris, comme «chef de file»!
« Qui vote, compte » les élections européennes et législatives
Joana Alves
capmag@capmagellan.org