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Le monde entier se masque à l’heure actuelle. Ce qui n’était réservé, il y a encore quelques mois, qu’à certains travailleurs ou malades, devient tout à coup l’habit du quotidien. Qu’il soit jetable ou réutilisable, qu’il ait une teinte bleue clinique ou bien de jolis motifs colorés, qu’il arbore le dessin d’un sourire pour compenser celui qu’il dissimule ou bien qu’il se compose d’une visière transparente pour aider les personnes malentendantes – tous les visages revêtent un masque. Du moins, ce sont désormais ceux qui n’en portent pas en public qu’on regarde de travers ; car le port du masque relève d’une responsabilité sanitaire et civique, dont le manquement met en péril la santé de ceux qui nous entourent. 

Voici donc la lourde connotation associée au masque en 2020. Mais l’objet dispose d’usages plus variés et plus anciens. C’est ce que souhaite montrer l’exposition en ligne « Um mundo de máscaras » créée par le Museu da Farmácia de Lisbonne et de Porto, en collaboration avec le Museu da Ciência de Coimbra ainsi que le Museu da Marioneta, le Museu do Oriente et le Museu Nacional de Etnologia – tous trois situés dans la capitale portugaise. Piochant dans les collections de chacune de ces institutions, l’exposition retrace l’histoire du masque et de ses fonctions à travers les siècles et les continents.  

 

Les masques de protection :

La fonctionnalité la plus évidente d’un masque est de se protéger ou de protéger les autres. C’est celle que nous associons tous à cet objet, dans le cadre de la pandémie en cours. S’il est aujourd’hui recommandé que les professionnels de la santé portent des masques dits « FFP2 » lorsqu’ils sont en contact avec des patients malades, dans l’Europe du 17e siècle, les médecins se recouvraient quant à eux la tête de masques noirs composés d’un long « becs », au bout duquel ils inséraient des herbes et des épices supposées pouvoir lutter contre la peste.  

Outre les bactéries et les virus, les masques protègent également des piqûres d’insectes et de moustiques, mais aussi des potentielles maladies qu’ils peuvent véhiculer. Cela englobe tout autant l’équipement des apiculteurs que les masques de bambou utilisés au 19e et 20e siècle en Angola pour  éviter d’attraper la malaria. Enfin, avec l’arrivée des gaz de combats, se sont développés les masques à gaz sous la Première et Seconde Guerre Mondiale. 

 

Les masques culturels et artistiques : 

Le théâtre a une longue tradition de port du masque sur scène. Du théâtre antique à  la Commedia dell’arte de la Renaissance italienne, en passant par l’Opéra chinois du 20e siècle, les acteurs empruntent le visage de personnages-types – aux émotions amplifiés et aux traits caricaturés –  reconnaissables par le public. Les masques des catcheurs ne sont pas différents. On en retrouve également dans les carnavals et les festivités populaires : ceux portés, par exemple, par les Caretos de Podence dans la région de Trás-os-Montes.

 

Les masques rituels : 

Dans plusieurs cultures, les masques jouent un rôle symbolique dans le cadre de rituels spirituels ou religieux. Les Jurupixunas, peuple d’Amazonie, en usaient au 18e siècle pour honorer les esprits. Enfin, les masques funèbres sont fréquemment utilisés pour rendre hommage aux défunts et pour accompagner le voyage dans le monde des morts, à l’instar du masque de Toutânkhamon. 

 

Pour découvrir de nombreux autres fonctions des masques dans les sociétés humaines, rendez-vous sur le site de l’exposition « Um mundo de máscaras » : https://en.ummundodemascaras.com/. 

 

Caroline Gomes

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