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Nord du Portugal, 1970. Ou bien serait-ce 1971 ? Une petite équipe d’étudiants en linguistique se rend dans un village pour recueillir et enregistrer la diction si particulière des Transmontanos. Quand soudain, un cri perçant vient arrêter l’enquête : l’une des villageoises présentes apprend la mort d’un de ses petits-fils, parti affronter la guerre d’indépendance en Afrique. Ce récit, inachevé par la mort d’Antonio Tabucchi, est inspiré d’une conversation réelle avec l’une de ses amies ayant participé, dans sa jeunesse, à l’expédition ethno-linguistique.

A l’évocation d’une époque révolue, se dessinent des problématiques chères à l’écrivain lusophile : le caractère politique et ethnologique de la langue parlée, la critique de tout totalitarisme, la lutte acharnée contre l’obscurantisme. Cette nouvelle, écrite en 2011, n’est pas l’évocation innocente d’une étude universitaire sur le terrain. Elle met en relation un passé qui semble n’appartenir qu’aux archives et une réalité malheureusement très présente, la plume d’un écrivain militant et la voix d’un peuple, le silence, le cri et l’action. Car écrire, c’est agir, c’est transgresser, c’est garder en vie un monde qui se meurt. C’est échapper à l’oubli. Ecrire, c’est pousser un cri pour raconter ce qui se passe, pour articuler la société aux personnes qui la composent, envers et contre tout.

C’est la langue, celle des humbles, analysée par ces étudiants en linguistique, qui véhicule et transmet les vertus de l’humanité : l’authenticité, la bienveillance, l’empathie, le souci d’autrui, l’innocence. Des valeurs que les mouvements fascistes veulent éliminer, à coups de démagogie ou autres malversations. « Ces gens » dit-il en reprenant les mots d’une de nos plus grandes poétesses, Sophia de Mello Breyner Andresen, qui « renouvellent ma passion pour la lutte et la bataille contre le vautour et le serpent, le porc et le rapace, car ces gens qui ont le visage creusé par la patience et la faim, ce sont les gens avec lesquels un pays occupé écrit son nom. »

A l’heure où l’on tend à fermer de plus en plus les frontières, à faire de l’étranger un « autre » que soi, il est urgent de parler, de raconter, de laisser exprimer de vive voix cette langue propre à l’humanité, le langage du cœur.

Présenté en italien, en français, en portugais, Et enfin septembre vint est un véritable appel à la découverte et à la prise de parole. Car comme le dit si bien Martin Rueff dans la postface, citant la philosophe Hannah Arendt, « A chaque fois que le langage est en jeu, la situation devient politique par définition, parce que c’est le langage qui fait de l’homme un être politique. »

Et enfin septembre vint, Antonio Tabucchi, éditions Chandeigne, traduction de Martin Rueff et Maria José de Lancastre.

Ana Maria Torres
capmag@capmagellan.org

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